Quand j’aurai trouvé les mots
Je les écrirai sur ces pétales de papier
Minces et pourtant solides, lisses mais veinées
De rêves et de mirages dorés.
Quand les mots se cachent et m’échappent
Je vois leurs couleurs dans les reflets
De passion, dans les pigments rouges
Extasiés, saturés, enflammés qui coulent
Et se mélangent sous un ciel d’alizées.
Quand les mots me trahissent et l’émoi
Déraisonné mais sensé reste muet,
J’entends la douce harmonie à trois voix
L’équilibre de son trèfle tremblant
Sous la chaleur et riant sous la pluie.
Quand les fleurs sont assurément épuisées
Dans le bonheur des caresses torrides
Et des baisers brulants du soleil d’été
Elles s’envolent en mille soupirs
De papillons sans mots pour mourir.
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Superbe poème. Israel est saturée de bougainvilliers aux rouges divers et chatoyants excactement comme dans la photo. J’aime particulièrement la dernière strophe qui rend parfaitement le sentiment d’éphémere que j’éprouve à la vue de cette plante au fil des saisons, courte pour l’automne-hivers, ici,très Wabi-Sabi. Merci
You can find the English version at https://unbuttonedorundone.wordpress.com/2013/05/24/bougainvillea-2/
Exemple de poème d’insipiration Wabi: Je traite du sujet dans un page de mon blog:
http://happyheuristics.wordpress.com/2013/05/24/wabi-sabi-leonard-koren-voir-la-vie-en-wabi-sabi/
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Je te suis reconnaissante pour les encouragements et le reblog. Mais j’ai oublie de te dire combien j’ai aime ton poeme wabi-sabi.
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encore merci.
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Rien a dire.
Je n’ai pas les mots.
Je vais faire des remarques en Anglais a l’autre cote.
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Tu es tout a fait adorable, parfois!
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